
Synopsis:
Dans les années 1990, un petit garçon vit au Burundi avec son père, un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite soeur. Il passe son temps à faire les quatre cents coups avec ses copains de classe jusqu’à ce que la guerre civile éclate mettant une fin à l’innocence de son enfance.
Carte d’identité du film:
- Réalisateur: Eric Barbier
- Acteurs principaux: Jean-Paul Rouve, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina, Isabelle Kabano
- Genre: Drame
- Durée: 113 minutes
- Sortie belge: 26 août 2020
Mon avis:
Hello les cocottes on se retrouve aujourd’hui pour parler du dernier film que j’ai vu en salle; Petit pays.
Ce film est adapté du roman du même nom de Gaël Faye que je n’ai pas lu donc je ne pourrai pas faire de comparaison.
Dans ce film nous suivons une famille lambda vivant au Burundi. Le père expatrié français, la mère rwandaise et leur 2 enfants (Gabriel et Ana), une famille aisée en somme.
Et durant tout le film nous suivons leur vie quotidienne alors que le pays connait des tourments géopolitiques. Les premières élections libres, le coup d’état contre Ndadaye (candidat hutu vainqueur de ces élections), le début de la guerre civile et le génocides des Tutsis par les Hutus au Burundi mais surtout au Rwanda.
Un sujet sensible, important et que tous les belges connaissent, en tous cas que je connaissais déjà bien, car beaucoup de réfugiés sont venus trouvés exile chez nous. J’ai entendu des récits de l’époque à me glacer le sang.
Et du coup, je reste un peu (bon ok très) frustrée de la manière dont on traite le sujet. On ne suit presque rien des conflits et tensions de l’époque.
On suit vraiment le quotidien de cette famille mais en restant trop éloigné des conflits et de la réalité de l’époque. Alors peut-être que c’est voulu mais il m’a manqué trop de choses que pour vous conseiller ce film.
Ce n’était pas mauvais mais en dehors des moments où les horreurs rattrapent cette famille, ce film ne m’a pas accroché. Alors qu’au vu du sujet, j’aurais du finir en PLS avec un paquet de mouchoirs.
Ma note peut vous paraître sévère mais le sujet méritait d’être exploité autrement, plus en profondeur, que les gens se souviennent et comprennent ce conflit.