
Résumé:
« On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des noeuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce que me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression. Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois. Le 6 avril 2016. »
Carte d’identité du livre:
- Auteure: Sophie Jomain
- Maison d’édition: J’ai lu
- Genre: Littérature contemporaine
- Nombre de pages: 254
- Date de sortie: janvier 2018
Mon avis:
Salut les cocottes, on se retrouve aujourd’hui pour parler de ma première incursion dans l’univers de Sophie Jomain.
Je ne sais pas vraiment par où commencer mais puisqu’il faut bien commencer quelque part: je n’ai jamais lu un livre de ce type.
Le livre commence par une sorte d’introduction qui nous présente la vie de Camille depuis son enfance jusqu’à sa demande d’euthanasie.
Le reste du livre est construit normalement avec des chapitres et traite du reste de la vie de Camille dans le centre de soin qui lui permettra d’en finir avec sa vie.
j’ai littéralement dévoré cette histoire. En même temps comment ne pas être passionnée par l’histoire d’une jeune femme d’à peu près mon âge qui n’aime pas son corps, qui ne s’aime pas et qui se demande ce qu’elle fait sur terre.
La dépression est en effet un sujet qui me passionne car j’ai parfois tendance à avoir les même pensées négatives sur ma propre personne.
J’ai aussi aimé le fait que la majorité de l’histoire se déroule en Belgique (#TeamBelgique) puisque dans mon pays l’euthanasie est un droit auquel on peut aspirer (après une longue démarche) en toute légalité (puisqu’elle a été dépénalisée). De part ma profession (infirmière) je suis bien entendu pour l’euthanasie car dans certains cas, la qualité de vie et la souffrance des gens est tellement grande que si l’on veut une fin de vie digne, elle est la seule solution.
La seule chose que je reproche au livre, c’est qu’il s’agit d’une fin ouverte et il n’y a rien à faire je déteste ça. Pour moi, lorsque l’auteur écrit le livre, il ou elle a une idée précise sur la finalité et du coup les fins ouvertes m’insupportent. Je préféré cent fois que l’auteur m’impose sa vision des choses. C’est la seule raison qui fait que je ne mets pas 5 étoiles.
Il me tente énormément.
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Franchement n’hésite pas il est vraiment très bien et puis ça change un peu des sujets habituels
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C’est noté merci 😉
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