
Résumé:
» La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée. » (Paul Eluard)
La naissance de Lou aurait pu être pour Antoine le plus beau moment de son existence. Mais la mort de Raphaëlle, son épouse qu’il aimait au-delà de tout, l’a brisé, et il a du mal à créer un lien avec son bébé. Jusqu’à ce qu’il embauche Rose, une pétillante jeune femme à l’irrépressible joie de vivre, pour s’occuper du nourrisson. Parviendra-t-elle à se reconstruire?
Carte d’identité du livre:
- Auteure: Laure Manel
- Maison d’édition: Michel Lafon
- Couverture: Dmitry Ageev / getty images / pp76
- Nombre de pages: 369
- Genre: romance contemporaine
- Du même auteure: « La délicatesse du homard », « L’embarras du choix », « L’ivresse des libellules »
- 1ère parution: 2018
Mon avis:
Hello les amis, je dois d’abord vous dire que je suis sur mon nuage. Hier je suis allée à Bruxelles pour rencontrer Laure Manel qui était en dédicace chez Cook and Book et j’ai eu la chance immense de pouvoir discuter avec elle durant un long moment et même d’aller souper avec elle et son attachée de presse belge.

Dans ma chronique sur « La délicatesse du homard » je vous avais dis que j’avais trouvé le livre « trop lent » au démarrage pour moi mais que j’avais malgré tout aimé. Je vous remets d’ailleurs le lien vers celle-ci: https://leschroniquesdecoralie.wordpress.com/2019/05/01/la-delicatesse-du-homard-de-laure-manel/
Dans ce roman-ci, aucun sentiment de lenteur pour moi. Dés les premiers chapitres Antoine perd sa femme et se retrouve dans le rôle du papa seul, ça ne tergiverse pas, on est plongé dedans dés le départ.
Nous le suivons dans son quotidien, dans son deuil, dans son nouveau rôle parental, dans sa reconstruction.
Même si j’ai classé le livre en « romance contemporaine » il s’agit avant tout d’un livre sur la famille et la gestion du deuil, la romance pour le coup est pour moi secondaire, dans le sens où ce n’est pas le plus important dans l’histoire à mes yeux.
J’ai vraiment été très touchée par cet homme qui doit se battre contre la perte de son épouse pour réussir à devenir un papa. Sa relation à sa fille évolue durant le récit et l’on s’attache aussi bien à lui qu’à la petite Lou.
Quant à Rose, la jeune femme qu’il engage pour s’occuper de Lou dès son plus jeune âge, je n’ai pas pu m’empêcher de me mettre à sa place, de ressentir ses émotions, de me demander comment j’aurais réagi dans telle ou telle situation, que ça soit vis-à-vis de Lou ou vis-à-vis de ses amis.
Ce livre est pour moi une ode à la famille. Laure Manel nous montre bien qu’il n’y a pas qu’un seul schéma acceptable pour une famille et que la famille est avant tout ce que l’on décide d’en faire.
J’aimerais tellement pouvoir entrer dans les détails pour vous en parler mais ce n’est pas mon genre d’en révéler plus que nécéssaire dans une chronique, mais si vous avez envie d’en parler n’hésitez pas à me contacter via instagram ou via la page Facebook.
Bref c’est un énorme coup de coeur pour « La mélancolie du kangourou » et je peux déjà vous dire qu’une suite est en préparation. J’ai vraiment hâte de retrouver nos héros car même s’il y a une fin à ce livre, elle est trop brève pour moi.

4 réponses sur « « La mélancolie du kangourou » de Laure Manel »